Il y a cette pluie interminable froide et grise, Ce bruit opaque, et les heures, qui fracassent le toit Enserrent les sables que mes pensées tamisent, D’un flot continu d’eau et d’incessants émois.
Je ne vois plus ces fleuves brodés de poussière d’or. Dans leur ventre carillonnent des annélides, Des vers de cuivre, sortis du sel, comme des ressorts. Leurs yeux clos percent mon cœur de sueurs fétides.