La grande silencieuse s’étire dans la maison. Le vent chargé de neige court le long des jardins. Nous sommeillons dans l’odeur chaude de l’édredon. Nous nous serrons en silence, se tenant la main.
Aboiements furieux de peur qui déchirent la grande endormie, Griffes recroquevillées dans le plancher de catalpa, Truffe sentant sous la porte l’indice signant l’interdit, Muscles et thorax contractés par le souvenir de ses pas,
Tu as démasqué l’intrus, l’intranquilité de la nuit. Tu nous as rappelé que rôdent les vieux démons de l’hivers. Dans ce froid dehors ou ma mémoire affolée s’engourdit, Tu as pris à revers le pas fantomatique qui se perd
