Coussins de pierre polie comme une peau de velours Silencieuse assise de vos pas sur le bois de cerise. Herbes vêtues de rayures frémissant à la surprise. Le piano est resté ouvert. Il y a du vent qui court.
Vos bonds, vos courses silencieuses, plus un geste ! Un regard figé qui tend la peau du dos, replié. Je me souviens de l’odeur du plancher, de vos pieds. Un regard furtif sous la porte : fausse alerte .
Elle n’est pas venue depuis longtemps mais je sais Que tu t’es frottée contre sa peau aujourd’hui. Tes mains, ton cou, me rappellent son odeur de fruit. Et chacun des pas sur le pallier qui m’effrayent.