Dans une rue de Chandigarh la pluie qui chante, Tarun J Tejpal seul dans une échoppe chinoise Voyage dans ses souvenirs imaginant l’insolente, La panthère sage, que notre renoncement apprivoise.
Dans un taxi de Delhi, roulant en fraude vers la forêt J’ai cherché, transpirant de joie, la source à mon désir. Mes nuits crochues de mangues et de cheveux violets Tendent leurs blancs de yeux sans jamais en finir.
Mon Inde rêvée et mes mystérieux fleuves sans fond Brûlent un santal écœurant dans ma boite à pleurer. J’ai oublié le feu de sa peau, son insaisissable aplomb Qui m’a tordu le regard hors du ventre à la rosée.
Il pleut dans mon Inde et Tarun me parle de ses yeux sombres