Les modestes pensées du réveil. Les mots justes contre votre cœur, Démodés lestés de toutes mes peurs. Des mots lissant jusque vos oreilles.
Ils courent dans votre dos à rebours, Caressent vos mollets, vos yeux, D’émaux d’amour à gants de velours. Des mots dits simulant l’aveu.
Et vous, étirant votre corps saisi Par les maux d’âme ourlant la peau du fruit Tiriez des mots, l’air séquestré qui vous mord. Ecoutiez, ma démo d’amour, mon tambour major.
J’ai des mollusques nacrés, des sucres bleus Dans mon dico d’amour, de tendresse. J’ai pressé de la mangue un jus monstrueux, Fraîchissant vos regards démoniaques.