J’aime tant les reliefs aux nuances olivaires Des dômes qui verdissent au sommet du Coiron J’aime tant du regard m’étourdir et me taire M’ébaudir de leurs brumes semblables aux mascarons
Il est une oppression qui rode et je veux taire Les effets de l’azur qui dardent ma raison Les yeux vers le soleil ses rayons font des suaires A voiler mes paupières comme des oraisons
L’éclatant lumineux de l’astre qui nous mène Par les chemins rôtis sur lesquels nous allons Aux premières lueurs sans détour nous malmène Aveuglante sirène nimbée de vermillon
Nous avançons alors et l’aurore s’empare De nos quêtes ordinaires et nous porte en maillons Près des urbanités dont les grands dieux se parent Avant que de fourbir leurs sinistres bâillons
Alors je m’en retourne et me place à l’ombre Rassurante compagne qui me tient négrillon Repenti enjôleur aux desseins souvent sombres Je m’en retourne et pleure parmi les oisillons