Les fièvres de l’amour ne sont que découvertes Leurs ardentes passions causent de doux frissons Et tes yeux et les miens et nos mains qui s’alertent A se frôler si frêles tremblent à l’unisson
C’est violemment tes yeux au fond de mes prunelles Qui prient vers ma folie en troublant à jamais Ce sentiment chéri que tu cherches et qui scelle Cet amour que je t’offre car où tu vas je vais
Souviens-toi de mes pleurs de mes joues inondées Souviens-toi des lueurs des moiteurs d’un été Souviens-toi dans nos cœurs cette adorable salve Petites flèches au cœur que Cupidon ornait
N’oublie pas quand j’hurlais près de la caravane Agonisant l’amour qui fuyait tous mes maux Quand mes mots se manquaient et brûlaient dans mon crâne Avant que de s’échoir au seuil de tes sanglots
Tu t’échappais si tendre des étreintes charnelles Préservant ton intime et ta source cachée Et mes baisers ardents sur tes jolies prunelles Jaillissaient vers l’eau pure de tes larmes perchées
On s’est perdu un soir un soir de lune noire La musique swinguait d’un swing un peu bâclé Des mots tu m’écrivis ils n’étaient pas grimoire Une plaie dans mon cœur encore saigne en giclées