Sous tes yeux ma vie s'effile. Mes nuits s'effrite. Dans nos lits nos rêves et nos mains s'évitent. Tu rêves à d'autres, j'embrasse nos fuites. Dans les bras d'un autre je me perds si vite.
Mon soleil. Mon orage. Nos vies sont liées Par le vent et le sable, nos nuits veillées. Et nos draps eux-aussi auraient-ils oublié Nos corps, notre sueur, nos souffles alliés ?
Tous ces cris échangés, ces larmes essuyées Après eux pouvons-nous encore nous aimer ? Sommes-nous vraiment venus à nous détester ? C'est un peu d'espoir qu'il nous faudra trouver.
Mais pendant que ses mains glissent, carressent Mes cheveux, mon dos, sur ma peau elles laissent Ce triste parfum, cette douce ivresse De n'être au fond qu'une simple maîtresse