Prostré, courbé Dans le désert hurlant Il pleure la perte De l'épouse Enfuie dans le couchant De sang
Prostré, meurtri Dans le solitude ennemie Il pleure les racontars Les infidélités commises Que sans cesse lui inflige Sa moitié
De prostré, soudain Il relève sa tête Ravale le sel des larmes Malgré ses alarmes Il sait qu'en l'avenir Femme nouvelle Elle lui reviendra Et que, plus profondément Qu'auparavant Leur union brillera.