Par l'air diaphane En l'azur glissant Sous le firmament de cristal Effleurant le coton de tant de nuages si pâles,
Se laisser porter Plus haut que les monts lointains, Et l'horizon pervenche De brumes apaisées,
Plus haut que l'étrange bruissement de sable Des solitaires lagunes Que visite la folle marée,
Plus haut que les nids dormants Des êtres enlacés Aux yeux brillants baissés, rêvant,
Plus haut encore Sous la caduque voûte mouvante Des couleurs du temps, Sous le dais tendu drapé d'ébène Clouté de mille et un brillants Mille et un clins d'œil timides D'autant de mondes à découvrir, appelant… Prunelles d'or, marcassites premières Semées là pour ainsi recenser Le nombre incalculable De tes éternelles bontés,
Plus haut encore Continuer à voler Et l’ourlet de l’espace Caresser.