Perçois-tu parmi nous ce crépitement sourd Provenant du brasier que tu as déchaîné ? Ce sont nos cœurs peinés se consumant d’amour Frémissants d’horreur devant ton acte insensé.
Entends-tu chaque nuit tous ces êtres qui geignent ? Ton brusque départ les a presque anéantis Tu hantes nos pensées, tous nos souvenirs saignent Le bonheur laisse place à la mélancolie.
Allégresse et gaieté également se meurent Ton absence crée en nous un vide écrasant Accablés par une pénétrante douleur, Depuis que ton âme a plongé dans le néant.
Un peu de ta personne est restée en nos cœurs Mais tout le reste est perdu pour l’éternité Car la cloche qui annonça ta dernière heure C’est toi qui as choisi de la faire sonner.
Pourquoi es-tu parti ? Nous t’aimions si fort As-tu pensé à nous avant de décider D’arrêter là ta vie et d’appeler la Mort ? À présent tous nos pleurs n’y pourront rien changer.