En mon for intérieur une ombre se déploie Car ma flamme s'éteint : je reste dans le noir Sans volonté, passive, devant la Mort je ploie Elle a creusé ma tombe, et je m'y laisse choir.
Un cercueil pour tout lit, un linceul pour seul drap Sombrant dans un sommeil enfin libérateur Sans rêves ni réveil, à jamais dans les bras De la Mort qui m'étreint, loin de mes géniteurs.