Au milieu des écueils se cachent les sirènes Tapies dans l’écume à la surface des flots Se dirigeant tout droit vers une mort certaine Naviguent, inconscients, d’imprudents matelots.
Les perfides êtres aux longs cheveux d’ébène Autour des navires ont resserré l’étau Leur irrésistible chœur formant une thrène Aux marins envoûtés font oublier les maux.
L’équipage confiant tisse ses propres chaînes Enivré, il est prêt à se jeter à l’eau Se fiant au port noble, à l’allure de reine
Des monstres affamés qui convoitent leurs os Sitôt qu’ils succombent aux coups qu’on leur assène… Les apparences ont perdu bien des héros !