Lorsque choit le Soleil et que fuit la lumière Vers la lointaine courbe où décline l'azur Mon âme flotte auprès ce cet astre si pur Et rejoint l'horizon au brasier éphémère.
Quand les cieux s'unissent aux vagues de la mer Que les flots ne font qu'un avec la voûte obscure Mon regard dérive au creux de chaque rainure Mêlant le firmament à cet abîme amer.
La nacre des nuées se reflète et se fonde Dans l'écume glissant, vaporeuse, sur l'onde Chaque goutte provient de célestes sueurs.
Je me laisse bercer par le roulement fluide Et les ondulations de ce miroir liquide Qui s'embrase et renvoie au Soleil ses lueurs.