Depuis un an déjà je conserve l'image De chacun de tes traits, de tes rides austères Que j'abreuvais en vain de mes larmes amères En jetant le dernier regard sur ton visage.
Que n'avais-tu besoin de te donner la mort De nous laisser errer sur tes pas égarés De laisser en nous un gouffre démesuré D'annihiler ta vie, et d'abréger ton sort…
Préférant abréger ta vie parmi les tiens Tu ne nous as laissé en guise d'épitaphe Que quelques mots formant un piètre paraphe : "Je n'étais rien, je ne fus rien, je ne suis plus rien".