Tout est calme. Rien ne bouge. Nous sommes au creux de la nuit. La Lune a des reflets rouges, Le carillon sonne minuit.
Sous la clarté sinistre de la Lune Apparaissent de menaçantes silhouettes. Et, surgissant à travers la brume, Les ombres sortent de leurs cachettes.
Soudain s'éteignent les lampadaires, Plongeant dans l'obscurité la ville ; Seules les lueurs du cimetière Indiquent la présence d'êtres vils.
A la procession des morts Se joignent d'immondes créatures : Loups-garous, zombies et tant d'autres encore, Parcourant les ruelles, escaladant les murs.
Avec lenteur ils se déplacent, Flottant comme de noirs nuages. Sur leur passage le bonheur s'efface Laissant place à la peur et la rage.
Nul ne sait quel est le sort De ceux qui tombent entre leurs mains, Mais je pense qu'à leur mort Ils rejoignent ces êtres inhumains.