Pourquoi me quittes-tu en ces jours de détresse, Toi qui entretenait dans mon esprit la flamme De la vie, repoussait le chagrin de mon âme Qui m'assaille à présent, et sans répit m'oppresse ?
Pourquoi t'envoles-tu, me laissant éperdue De chagrin, de douleur, d'une angoisse infinie J'ignore la raison de la mélancolie Qui s'empare sans bruit de mon esprit perdu.
Ruisselant sur ma peau, mes pleurs forment un fleuve Mes veines sont emplies de larmes où s'abreuve La douleur qui me ronge, et qui hante mes nuits.
La Mort me tend les bras, change mes pleurs en sang De mes poignets jaillit un fluide luisant Emportant les débris d'une inutile vie.