Vos
poèmes

Karim prenez-le,
car imagine le,
au millieu des jeunes,
étudiant encore,
et lui un master...
Communication,
il en rêve toujours.
Mais ces jours, séjours,
vers Kerros, en car,
Lui rappelle, ses efforts,
D’un temps, où il croyait,
Encore… mais sa vue est bouchée par,
Les plus grands certes, mais petits par l’esprit,
Qui ne voient pas l’ombre immense derrière lui,
Eux qui ont le soleil dans les yeux, veillent,
A nuire à son âme qui le suit,
Au charbon ! Brûlez ou donnez vos livres, s’il ne les connaît déjà !
Vous ne leurrez-pas, vous ne l’aurez plus !
Sa tête est une grande bibliothèque :
Il est celle d’Alexandrie.
Mais la flamme, de son phare se meure.
Il pleure, devant ces enfants,
qui seront toujours plus grands.
Sa croissance sera intellectuelle,
en un lieu d’échange et de savoir.
Il savoure, étrange ?
il veut, écouter les histoires des enfants en retard, sur leurs devoirs.
Son droit : un toi, sachant baissez les yeux…
Devant une mine d’or, dont il est le filon,
Pour tes 40 ans puisse t’on, moi fiston,
te redonner l’espoir.
Parlez, osez, vous adresser à lui,
C’est un puit,
Abreuvez-vous de son érudition,
De sa passion, tant qu’il en reste…
N’oubliez pas que ses larmes sont une perte,
Et que bientôt la source sera tarie :
Si vous arrivez trop tard…
A ceux : assos, entreprises, étudiants voulant des cours, etc...
N’hésitez plus, il est là,
Mais las.

Son crime : sa taille ! Ils raillent de cette faille.
Karim n’est pas une canaille.
Il connaît la rue, la ruse, mais surtout la risée.
Méprisé, humilié, vous l’avez rabaissé.
Archouma, honte sur vous, belek !
Je ne connais pas l’arabe, il voudrait l’écrire.
Donc, Tirez-vous : encore, une balle, dans le pied,
Il pourrait nous aider, mais vient pour l’être.
Il pourrit de l’intérieur,
Vous avez asséché son coeur.
Il boit, pour oublier qu‘il est mieux que la plupart.
Les Lolita pute ne l’intéresse pas.
Il rêve de langues, étrangères,
Il veut caresser du doigt, les livres,
Des conférents, dont il ne pourrait décrocher également.
Seul, il est scellé au fauteuil, de son car,
Qui ne l’emmène plus à l’école.
Donc il picole…
Il euthanasie petit à petit, chaque jour, son esprit,
Avec ces saloperies.
Allons donc : Payons lui un cours !
Son sourire est tellement précieux et rare, vous voyez ?
Son cas rime en écho avec votre coeur ?
Réanimez, maintenant, son envie d’exister.

Merci à lui

Pour Karim,
de la part de Michaël