Tu (société)
Ceci est mon arme,
Mes pensées sont mes balles,
Et les mots les impacts.
Le monde n'attend que ça,
Une voix qui se lève
Des mots qui s'inscrivent
Des idées qui font choeur,
Dans ce magma d'ignorance
Que tu ne fais que nourrir
Je veux empêcher ces âmes,
Ces âmes corrompues,
Que tu crées et élèves,
De joncher notre sol,
De ta pourriture céleste !
Je ne veux plus
De cette passivité,
De cet ennui grimpant,
Je ne veux plus
Regarder et attendre
D'avoir l'âge que tu as fixé,
Je ne veux plus
Te laisser faire
Et me taire,
En attendant qu'un autre
Daigne lever son poing...
Je veux
Te combattre, et te battre
Je veux
Qu'on m'écoute et m'entende
Je veux
Que tu tombes et puis rampes
Comme nous autres rampons,
Je veux
MA LIBERTÉ,
Celle que tu nous prends,
Celle que tu piétines,
Que tu moques,
Que tu méprises,
Celle que tu refuses de respecter !
Celle pour laquelle on se bat,
Et qu'on ne lâchera pas...
Et cette voix silencieuse me
Murmure : tu le peux...
Il ne suffit que d'une rue,
Que d'une voix, que d'un mot,
Un poing levé vaut mieux qu'aucun,
Mais sache que ce sont des millions
De déçus, d'indignés, de mal aimés,
Et d'incompris, que tu as énervés
Tu fais face maintenant,
A une armée de poings levés,
Mais celle-ci ne t'obéit pas,
Et ne t'obéira jamais,
Elle t'attaque !
Et nous ne souhaitons qu'une chose,
Que chacun de ces mots
Te couvrent de bleus,
