De longs couloirs ou le blanc s'alite Sur les murs tant de vide la maladie s'agite Des visages pâles, sans vie , parfois se lassent De tout ce blanc, ces draps, ces gens qui passent
Le repos tant benit se jette sur les corps Chacun est libre de méditer sa mort Le sale sera lavé le matin, au réveil On sentira alors l'odeur du sommeil
Sur le papier est inscrit la marche du virus La fenêtre fait rentrer les plus grands autobus Elle se referme en vain , violant toutes les prières Et donne sans partage l'odeur de la terre
Et toutes les espérances enfouis sous un coussin Viennent eteindre la lumière , elles vous croisent les mains Le sol est toujours propre quand le malade s'en va Chaque jour d'autres marchent ou le dernier se bat