La lutte d'une patiente qui voudrait se défaire De son mal qui la ronge elle en est prisonnière Elle revait d' une vie d'amour et de bonheur Aujourd'hui elle voudrait soulager sa douleur
Toi ma soeur pour qui je ne peux rien à part t'écouter quand tu ne va pas bien Tu me met malgré moi dans un profond silence Je ne comprends pas du tout sa triste résonnance
Je ne suis pas coupable de pouvoir me tenir Contre ta maladie je ne peux pas mentir Elle te ronge, te domine et te rend si austère Tu ne veux pas comprendre que je ne peut rien faire
C'est en tuant mes vers avec de la tristesse Que j'ai conu le vrai de la grande détresse Ton corps est prisonnier et je vomi ma haine Si tu savais, chère soeur, ma douleur et ma peine