Le silence du sable avait un parfum de cannelle ...
Le silence du sable avait un parfum de cannelle Et l’épice se mouvait via le vent Les dunes gigotaient dans leur habits de flanelle Et les touareg tatouaient sur les tympans
Des morceaux de vide et de plume Douceur chantante des environs éparpillés Regarde dignement la douleur s’inhume Et ton pouvoir resplendit dans l’étendue déployée
Ô le grand drap immense aux plis sinueux Le satin songeur et les matins avides D’âmes enchaînées par des câbles ligneux Satellites perdus dans le souffle placide
Orbites révulsées prunelles détournées Le chemin poussiéreux danse dans la mare Bordée d’épines de roses et de pavots sacrés Explore, explore le bouquet et sa fanfare
Explose mille fois et repose une seule Les dattes sucrées mûrissent en un clignement Quand les pores dilatées seules capables d’un clin d’œil S’effacent au milieu d'éclats chancelants
Le silence du sable avait un parfum de cannelle Et l’épice se mouvait via le vent ...