Sur le sable chaud aujourd’hui je suis en veine, Car à la plage j’ai trouvé une sirène. Son dos lourd contre moi, sa nuque me chevauche, Sa main droite repose sur ma cuisse gauche.
Son abdomen est un paysage doré, Qui cascade depuis une poitrine ambrée. Ses cotes affleurent à la manière de sillons Qui surplombent un ventre plat comme un doux vallon.
Sous le soleil depuis longtemps elle sommeille, Son corps à l’abandon, les hanches qui jaillissent Modèlent un léger creux sur sa peau pain d épice.
Comme un appel à parcourir monts et merveilles L’étoffe tendue ouvre une porte sublime, Suave passage vers d’indiscrets abîmes.
