Aux grands volets de bois s'est fermée ta lumière. Je ne reviendrai pas, je n'ai plus de prière. Je te laisse mon âme pour graver mon passé, Ne jette pas le blâme, je préfère t'oublier.
Je ne reviendrai pas, je ne le pourrai pas. Je te laisse ma vie, enfoncée sous mes pas, Dans l'allée qui jaunit, lorsque je pense à toi. De cette belle image, que j'ai gravée en moi, Tu resteras ce temps qu'on ne retrouve pas. Le temps des souvenirs au souffle bien trop las, Le temps des grands sourires et des rêves passés. Le temps des longs soupirs que je veux effacer.