Matin qui cisaille la nuit de ses rayons d'acier, Fulgurante clarté sur les rêves diffus, Noctambule errant aux premières lueurs, Amertume de ceux qui se sont tus.
Matin crevé des espoirs d'hier, Qui tisse son voile des pleurs enfouis, Et fait des paroles perdues ses volutes du jour. Doux frissons qui plissent la lumière naissante Et repousse le silence nocturne.