Longtemps tu ne m’as laissé choisir mes pensées, Longtemps en silence ma blessure j’ai pansé ; Déjà vaincu par de féroces Orang-Outang, Je jure que par des effluves j’en ferai autant !
Maintes tentatives de me sauver furent futiles, Je crois pourtant qu’avec toi je deviens utile ; Germant ta semence dans ma terre fertile, Je partage tout avec toi comme un consanguin,
Partageons aussi à parts égales tes gains ; Dans ta triste forêt je suis le meilleur lutin, Qui malgré les forfaits ne fait aucun butin ; Méditant sur des pensées les plus aigries
Mon visage pâle devenait de plus en plus gris ; Expirant tel un ballon entre les tringles, Je ressemblais plus à une baltringue ; Vermine de mon caveau que le feu a lavé,
Tu veux me reprendre à mon cerveau délavé ; Mon âme enflammée d’essences démodées, Succombe volontiers à tes désirs dégradés.