La mozaique des toits rouges A perdu son teint peu à peu.
Elles ont les doigts trop courts Toutes ces cheminées Mais les gants toujours creux Laissent encore échapper la grisaille qui viole, Là où se voilent en plein vol La face et le coeur du ciel.
Et les gens?
Je ne sais pas vraiment, Eux non plus, au fond, Portés bien bas debouts, Et têtes en apparences, Dessous des antennes plantées-vendues, Dressés bien mieux contre le bleu A l'indifférence des jours, des nuits Et des couleurs omnidistantes, Les gens verticaux travaillent, rien et temps, Tant et si bien qu'à force L'horizon les oublie.
L'habitat est cloué au sol, Le temps a du plomb dans l'aile Mais aux cimetières des hommes, Les oiseaux meurent moins Que dans les grands airs de ma ville