Il porte perruque et jabot Et à la main la partition De sa nouvelle création : La symphonie aux cent oiseaux. De sa main de l’orgue, il va jouer, Tandis que retentissent les flûtes Et les trompettes et l’archiluth Plongeant dans les cordes dorées. C’est alors que les chœurs se lèvent Et couvrant toute la musique D’un manteau de sons féeriques ; On se croirait comme en un rêve... Alors les oiseaux aux voix d’ange Arrivent bientôt sur la scène Et devant les rois et les reines, Ils vont donner des sons étranges.