La nuit a revêtu sa longue cape noire, C'est l'heure où tous les hommes se trouvent en leur maiso Il n'y a plus personne sur les rues, les trottoirs ; Pas le moindre vivant à l'horizon.
Le fond de l'air est frais, quelques arbres frissonnent ; Sur la route endormie, pas le moindre tacot. Au loin, en centre ville, une cloche qui sonne Dont on entend vaguement les échos.
A l'abri des humains, un monde invisible En quête de repas s'agite silencieux : Utiles animaux ou insectes nuisibles Agissent secrètement acharnés et studieux.
Dans le ciel aux étoiles, un singulier croissant, Quartier mystérieux posé dans l'infini, Bizarrement troué de cratères étonnants : Une face blafarde qui vous regarde la nuit.