Que j’aime les statues drapées dans leur silence : Elles sont belles et figées, observez l’élégance! Elles règnent froides et puissantes dessus tous les parterre Embellissant châteaux par leurs magnificences Et les petits oiseaux se posent sur les pierres. Insensibles elles demeurent, la tête haute et fière Attendant que le temps effrite leur manteau Et qu’elles soient conduites un jour à leur tombeau.
Ô ma statue que j’aime, ma bien-aimée de pierre, J’entends battre ton cœur et tu n’es point absente, Je voudrais chuchoter sous ta tête pensante Mais je ne le fais pas. De quoi aurions-nous l’air ?
Semblable à la statue, tu regardes le monde, Tu parles rarement, tu as l’âme vagabonde, Tu es observatrice, une vraie pièce unique, Ton voyage intérieur est plus que fantastique.