Que ton visage ô ma belle fut plaisant Quand les soirs hivernaux mes yeux palpitants Regardaient, envoutés le soleil se poser Sur ta robe miroitante aux mile beautés
Une pluie de rayons illuminés Qui ravivaient dans nos cœurs les temps passés Des jours d'été où le soleil tabassant Percutait ta brillante couche d'argent
Tu as toujours gardé belle immensité Ton charme nordique à la teinte colorée Où se mêlent les couleurs subtils Émeraude, noir et bleu sur ta couche immobile
Et quand le soir tombe sur les berges salées Quand le vent furibond au loin s'en est allé Tu retrouves au creux des falaises humides Le sommeil désiré puissant et placide
Pour toi,gardienne de mes nuits Eau ténébreuse qui dissipe mon ennui Je te dédie ces modestes écrits Qui jamais n'égaleront l'éclat de ton habit
Où que dieu m'emporte où que mon âme finisse Je veux voir comme éternel délice Cette aquarelle chimérique qui remplit mon cœur D'un doux, passionné et langoureux bonheur