Les odeurs du cristal dépenaillent l'aurore, L'horizon lointain devient une marée sombre, Fébriles faussetés, illusions drôlatiques
Frisent allègrement les abords de l'horreur. On ne sait rien mais on ressent les zones d'ombre De cette marée sombre d'erreurs érotiques.
Puis la marée, miroir, quand vient l'heure du soir, Les amers souvenirs réenfoncent leurs griffes Au coeur du désespoir tels de grands escogriffes Venus pour me punir d'avoir cru ces histoires.
Le lendemain si l'on me croise par hasard Un peu hagard, blafard, dédaignant le caviar Des sourires amicaux, il suffit qu'on se dise Que le coup du miroir n'était qu'une méprise.