Aurais-je la force de t’aimer Toi qui n’aime que toi. Ébloui devant notre miroir Auras tu le courage de m’aimer Moi rien que moi
Nous ne sommes qu’un songe Réalisé dans l’étendue de nos mensonges. Automates programmés pour briller Comme deux vers luisants un soir d’été. Deux étoiles filantes rêvant d’éternité.
Aurais-je l’innocence de toujours t’étreindre sans feindre. En amour les menteurs ne sont que des pingres. Je me ferais aveugle pour ne voir que par tes yeux Mais seras tu assez folle pour rester quand je serais vieux Pour rester en cage, et naître que tout les deux.
Sauras tu ignorer ces héros du bonheur Qui n’ont jamais connu le moindre malheur. Nos sangs mêlés établissent la seule vérité Bien plus que des étoiles filantes égarées. Deux cœurs perpétuant l’éternité.
On a plus rien à prouver quand on s’est trouvé. Mais comme les clowns j’aime danser Et voir tes yeux briller comme des lucioles Emportés par des rondes et des farandoles. Juste un instant arrêter le temps