Que se mirent les étoiles dans le ciel de mes yeux Que les vents qui voltigent s'abreuvent de mes soupirs Dans mes mains l'horizon je vois se recueillir Je suis éternité en ce jour merveilleux.
Que le temps abandonne sa course en solitaire Pendant que les soleils se perdent sur mes joues Je suis la plaine immense où tous les anges jouent Je suis humanité tout autour de la Terre.
Ces bras doux et câlins me veillent chaque soir M'enrubannent d'autant de battements de cœur Que sous un clair de lune s'allument les couleurs Que mes paupières closes dessinent dans le noir.
Je bois les perles d'eau que l'aube en son sillage Invite à se poser jusqu'en haut des collines Le silence qui luit entre l'ombre féline Me berce dans l'écho des plus lointains villages.
La nuit dans ses parfums de pétales dorés Me couve de milliers de fleurs en mon sommeil Que je sois son jardin aux grands ruisseaux vermeils Que les neiges d'hiver ne pourront déflorer.
De mes détresses où les pluies sur mon visage Couleront silencieuses sous un ciel encombré Survivra ce sourire qu'elles ne sauront ombrer Qui ravive le feu de chaque paysage.
A vous, mes chers parents, qui m'avez donné vie Je suivrai chaque jour votre route et vos pas Pour vous accompagner où d'autres ne vont pas Que je sois votre voie, comme vous mon envie.