Au-delà de l'horizon demeure l'horizon ! Me confia l'ange déchu un soir, déprimé Lui qui vit l'infini dans ce grand tourbillon Dont il garde trace sur ses ailes souillées.
Mais il sentait la vérité en lui infuser Bientôt de ces certitudes si rassurantes Si douces, il savait qu'il en renaîtrait Revêtant une seconde peau enveloppante.
Tel un animal dont le temps cyclique Se déroule au Soleil et aux étoiles C'est un sortilège purement atavique Qui se détachera légèrement tel un voile.
Je recueillerai une larme de son oeil Divine perle qui est la mémoire des ombres Comme de la lumière en notre éveil Qui persiste en rémanence dans la nuit sombre.