Nichées dans un recoin de la mémoire infinie de Vénus Ces mosaïques osées se fissurent sous la lourde silice Les murailles de l'amphithéâtre s'usent et dépérissent Laissant sécher de vieux rêves éthyliques de Bacchus !
Quand les patriciens angoissés par la dérive du bien Traînaient leurs toges sous les hurlements d'Adrien Faisant vibrer l'empire qui sucera la fine poussière Du magma tonitruant qui engloutira leurs prières !
Désormais de petits oiseaux entonnent leurs mélodies Dans des décombres fumant encore dans le souffle Des colères passées, larvées de nouveau par ici Loin des orgies désinvoltes, qui oublient la bouffe !