Je marchais seul sur le chemin rural En quête de raisons suspendues au vent Comme à la pêche ou la récolte d'antan L'âme aux abois, et l'esprit bancal.
De papillons et de fruits verts et mûrs Refleurissant d'augures printanières En ma tête et ma joie désormais altières Ravissant ma peine et détruisant les murs.
Quelle joie d'avoir occis le doute irritant En me délectant de sonnets vifs et chantant Sous les délicieux rameaux en grandes fêtes.
Me voilà parti dans les aubes d'un jour La tête engourdie sous les lueurs autour Comme un ange fou, doté, qui se jète !