Projetés en avant comme en saut dans le vide Le diablotin hideux exprimait ses mimiques Par les lueurs du jour évoluant à sa bride Lui donnant cet air ridiculement cynique.
Plus haut un saint érigé regardant dans l'azur La face ronde et les yeux quelque part égarés Renvoyait des sourires aux desseins si purs Laissant son ombre dans le soir persister.
Moi je pleurais des perles salées sur ce parvis Songeant à ces terribles destins imprévisibles Qui pouvaient savourer l'alibi de ces vies Dans une impérieuse trace folle et inextinguible.
Et tous ces rictus odieux et indifférents Qui secouaient ces marbres sans soucis Faisaient trembler les forts égarements De mon coeur écorché, et meurtri...