Des chevaux sauvages courent en toutes directions Sur le plateau balayé par le vent tiède et tempétueux Ma raison se cabre sous l'évidence de ce fait délicieux Me voilà répandu au sein de ce jour d'impressions.
Loin de Rome, et loin de toutes vos civilisations Des chênes poussent ici sous les auspices de elfes Non des inspecteurs ou des oracles de Delphes Mais seulement leurs branches en belles élévations.
Pourtant là bas des tours surgissent de la brume Où des ailes et des regards se détournent vers ici Qui aimeraient faire de leurs spectacles une envie Et non un monde d'images en des cieux posthumes.
Sur ces collines qui ne sont pas des montagnes Jadis criaient des voix qui détonnaient en vrilles Entre les troncs des marronniers et des castagnes Parfumées par la fibre lisse de l'olivier qui brille.
Tu peux encore entendre ces poumons qui respirent Ces yeux qui scrutent le ciel nocturne, admiratifs Et ces mains qui s'agitent sous des mois abrasifs Il ne reste plus que quelques lèvres pour le dire.