Gargouilles austères qui tentez de m'extraire Cette étincelle unique qui seule se consume En moi depuis mon baptême en ces repères Je ne vous laisserai rien à titre posthume.
Je m'oublie dans les bras d'un ange éternel Qui me dit à quel point votre antre se meurt Il est bien d'autres vues que vos traits charnels Dépassant de loin vos si basses ampleurs.
Dans son regard je revois l'élémentaire joie Celle qui battait dans mes fondements nus C'est la libération des maillons de vos lois Qui m'emporte en cela sans aucune retenue.
Vous n'aurez jamais sa vie qui vous toise De là bas où vous n'irez sans doute jamais Gardez vos croix et vos tristes ardoises Pour ceux qui ne voient pas la liberté.
Elle court et vole au dessus de vos Béoties Raclez vos rouages et huilez vos machines Aucunement vous n'en trouverez le pays De vos sordides et malencontreuses mines.