Le chagrin opprime son âme qui saigne mais s'évade Retrouver les suaves et douces lignes de la matrice Dans les yeux de l'infini il se love sur l'interstice En oubliant les implacables réalités des malades.
Une main qui baigna sa peau durant ces temps Où les fleurs sentaient et les soieries caressaient Jusqu'au bruit sourd et pesant d'une détresse ailée Qui tomba sur les prairies et les lacs dormants.
Comment supporter le poids de ces coquilles ? Sinon par le souvenir attendri d'un chant aigu Faisant vibrer le crépuscule comme en vrille Où l'on ne peut retenir son émotion détenue.
C'est dans la douleur qu'ils perdent tout leur sens Ces parfums irisés qui embaumaient la terre Alors il faut renaître dans une autre essence Et devenir amnésique de ces gouffres délétères.