La Lune se lève et l'oiseau la regarde, désinvolte Quelques mésanges rasent les branches du houx Le jour décline lentement et les ailes virevoltent Bientôt, l'obscurité se jouera simplement de nous.
Le ciel se perce finement de quelques étoiles Inaugurant la céleste voûte du soir, rotative Où s'émouvront des belles et fines au tain d'opale Et des héros en des quêtes contemplatives.
Des animaux féeriques en spirales enroulées Des papillons de nuit dansant sous le cercle Feront de nos pensées des rêves éveillés Semblant muer nos soirées, en des siècles.
L'ombre bleutée se projète sur nos esprits Des êtres ailés descendent sur nos têtes basses Soulever nos cheveux d'une douce brise alanguie Provoquant un plaisir, qui jamais ne se lasse.
L'éternité s'ouvrira de cette tendre ambiance Le char onirique de nos regards d'enfance Viendra nous emporter dans un vol radieux Induisant en nos sommeils des destins heureux.