Sur le quai d'une gare De la banlieue parisienne Des images anciennes Dans le fond de ma mémoire S'en vont et reviennent Petits trains du hasard Et leurs phares à peine Éclairent mon histoire Comme un soleil d'hiver
Il sera bientôt soir Autour d'elles mon regard Se réchauffe comme il peut Rêve d'un petit coin de feu Ou il ferait bon d'entendre La lueur de la flamme En plein mois de Décembre Un coueur qui s'enflamme Comme un soleil d'hiver
Sur une mer sans vagues Nage une brise tranquille Et la voile au grand largue M'éloignait de la ville Au loin on apercevait Les remparts de Saint-Malo Dans la brume s'en allait Quelque chose de beau Comme un soleil d'hiver
Dans la montagne sans nom J'écoute hurler le silence En plein coeur il me lance La flèche de l'oraison Les choses sont simples c'est sûr Plus simples qu'on ne le croit Aimer aimer aimer sûr C'est le vrai sentiment roi Comme un soleil d'hiver
C'était à la gare Saint-Lazare En attendant le prochain train Qu'arrive la Saint-Glinglin Au milieu de la bagarre On s'est retrouvé assis Les yeux bleus dans les yeux verts L'un face à l'autre comme si Unis vers dans l'univers Comme un soleil d'hiver