Pauvre petite fille, te voilà perdue. Si belle, si fraîche mais si ingénue. Je te regarde te faner la nuit, Quand dans tes rêves, tes yeux se changent en pluie.
Danse encore dans ma mémoire, Toi qui aime la lumière, mais peu le noir, Parfois la nuit quand tu embrasses, Les cœurs galopins des amants de passe.
Vole toujours, des ailes des autres. Lorsque tu trembles, ta peur est la nôtre. Blottis tes angoisses au creux de mes bras, Quand ceux-ci s’ouvrent, ne les regrette pas.
Laisse alors tes étoiles briller, Car tous leurs feux sont sacrés, A mon cœur si proche de toi, Même si le tien ne le désire pas.