J’ai marché bien longtemps avant de te trouver Le cœur en berne, le regard triste et la voix blême De ma vie sans toi il ne reste que mon passé Sur la tombe de mes peines fleurissent des chrysanthèmes
Est-ce bien toi que j’ai cherché pendant des heures ? Sans relâche, obstinément, droit, les yeux rêveurs Et qui fut au fil des nuits mon plus grand tourment Car désormais mon esprit s’endort, doucement
L’avenir avec toi me semble un peu plus clair La joie me sourit et j’oublie ces larmes amères, Qui coulaient jadis au souffle du vent sur ma joue
A l’ombre de mes peines, au soleil de ton amour Je sèmerai, ma belle, le bonheur pour toujours Pour que plus jamais une larme ne coule sur ma joue.