Pleurez mes yeux, pleurez jusqu’à tarir ; Pleurez ; ma mère a rendu le soupir. Ma joie est enclose à sa sépulture, Mes pleurs, de la mer ont pris la salure, Ma douleur, mon chagrin me font gémir.
Elle fut si brave et belle à ravir, Son bonheur était de nous voir grandir ; Stoïcisme, efforts jusqu’à déchirure, Pleurez mes yeux.
Dieu ! c’est vers Toi qu’elle voulait partir, À jamais, fais tes Anges la servir. Sur son épitaphe, en belle écriture, Est inscrit un seul verset sans dorure ; En le lisant humblement sans faillir, Pleurez mes yeux.