J’ai, en vain essayé d’écrire quelques vers Pour dire quelques mots de ta resplendissante Beauté qui n’est que charme et n’est guère lassante Et de ton hijab noir occultant tes yeux pers.
Ce fichu voile, ni de front ni par devers, Ne laisse point saisir la grâce éblouissante D’un sourire espéré - ivresse saisissante D’un moment délicieux perdu dans l’univers.
Point de henné rougeoyant sur les tresses noires, Point de cheveux bouclés fussent-ils illusoires ; Autour de toi s’installe un étonnant brouillard,
Un brouillard fait de loques qui semblent t’épreindre Dans un obscur halo qui voile le regard. Ne devant plus te voir, les yeux devraient s’éteindre.