Que fais-tu là bonhomme, une rose à la main ? Que fais-tu là dans cette brume qui t’enlace ? La fleur flétrit, le brouillard envahit l’espace Et à peine on perçoit une forme d’humain.
Le jour est froid et toi figé dans ce crachin, Restes accroupi, regardant le temps qui passe ; La nuit est sombre et tu t’enfonces dans l’impasse Avec l’espoir de la voir au bout du chemin.
Le bonheur dont tu rêvasses de toi s’éloigne ; Un rictus marque cette douleur qui t’empoigne Et comme meurt la fleur ton cœur va au trépas.
Dans ce triste jardin où règne un lourd silence Tout n’est que solitude, absence, indifférence… Tes cris font un écho qui ne répondra pas.