Iras –tu ? Iras-tu sur la montagne silencieuse Admirer d’en haut la rivière sinueuse Qui, éternellement s’écoule vers la mer Laissant se décanter le souvenir amer ?
Iras-tu sur la montagne, étendre ton regard Sur tous ces hauts sommets qu’élude le brouillard Là, libérer ton cri au gré de l’air qui vole Le laisser surprendre la caille qui s’envole ?
Monte, monte là-haut au dessus des nuages, Monte surplomber les traces de tes voyages, Sentir sur ton visage un air dont la fraîcheur, Caressant tes cheveux, ravive ton bonheur.
Oui, là-haut tu verras la grandeur de l’espoir, Et, dans l’immensité de ton grand cœur, pleuvoir D’énormes perles qui enchantent une vie Et donnent cette force au désir de survie.