La maison des aïeux s’effrite et tombe en ruine. Les vieux murs en pisé, jadis majestueux, Se lamentent du temps âpre et capricieux Qui a mêlé leur terre aux débris sous la bruine.
Seuls, le vieux cep de vigne aux fruits chargés de pruine Et le grand figuier blanc, fécond et vertueux, S’élèvent dans l’espace azur et somptueux Où volète le merle à l’humeur libertine.
La vieille maison fut le berceau et le temple De celui qui, assis sous l’arceau et contemple, Là, sur un vieux tapis, pour la vie eut son cri.
La maison aurait donc son histoire, son âge, Son agresseur avide ainsi qu’un héritage Mais aussi, celui-là qui la laisse à l’oubli.